CANCERO IV-27 Dysglobulinémies monoclonales de signification indéterminée (en lien avec immuno) dont la maladie de Waldenström Flashcards Preview

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Flashcards in CANCERO IV-27 Dysglobulinémies monoclonales de signification indéterminée (en lien avec immuno) dont la maladie de Waldenström Deck (38)
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1
Q

Immunoglobinémie monoclonale ?
Caractéristiques ?

Quelles techniques pour affirmer le caractère monoclonal ?

A

-immunoglobulines sont synthétisée par les lymphocytes B
-composée de 2 chaines légères identiques (kappa ou lambda) et de 2 chaines lourdes identiques (alpha, gamma, delta ou mu)
-immunoglobuline monoclonale désigne une situation où ces immunglobulines sont produites en excès suite à une lymphoprolifération clonale B, maligne ou bénigne
= gammapathie monoclonale

Caractérisée par :
=> homogénéité dans l’ISOTYPIE (un seul type de chaîne légère, une seule classe et sous-calsse de chaîne lourde),
=> homogénéité dans l’allotypie et l’idiotypie
=> séquence en AA et structure du site Ac déterminée
=> PM fixe et charge électrique homogènes

> > électrophorèse des protéines plasmatiques (EPP) est un examen biologique simple qui permet une appréciation quantitative mais également qualitative des principales composantes protéiques sanguines

> > électrophorèse des protéines urinaires (EPU) permet d’obtenir renseignements à partir d’un échantillon d’urines (concnetrées 50 fois)

> > électrophorèse effectuée sur le LCR/ liquide de ponction

Pour démontrer le caractère monoclonal
> démontrer les propriétés de mono-isotypie : immunoprécipitation = permet la mise en évidence de la chaîne lourde et de la chaîne légère
=> deux méthodes : immunoélectrophorèse et immunofixation
Principe :
1) séparation des protéines par électrophorèse
2) immunoprécipitation de chaque chaîne grâce à des Ac spécifiques et comparaison avec un témoin connu

> démontrer l’identité de charge : électrophorèse

⚠ Étude des protéines sériques
•Protides totaux
•Électrophorèse des protéines++

⚠ Identification du composant monoclonal
•Immunofixation +++
•Immunoélectophorèse
•Immunotypage

⚠ Examens complémentaires
•Dosage pondéral des Ig
•Protéinurie de Bence-Jones
•Dosage des chaînes légères libres (CLL)

2
Q

Electrophorèse des protéines plasmatiques : but ? interprétation?

A
  • permet l’analyse à la fois qualitative et quantiative des protéines plasmatqiues
  • premier examen à réaliser en cas de suspicion d’immunoglobuline monoclonale.
  • EPS est un examen de biologie médicale qui a pour but la séparation et l’analyse des protéines sériques.
  • fondée sur le principe du déplacement des protéines dans un champ électrique dans des conditions définies de force ionique, de pH et de courant électrique appliqué

-permet la séparation de 6 fractions de protéines : albumine, α1, α2, β1, β2, γ
La quantification est possible à partir du dosage des protéines totales et de la détermination des % des fractions protéiques

  • réalisée sur gel d’agarose, traditionnellement
  • électrophorèse capillaire en veine liquide est de plus en plus utilisée car automatisée. Elle est plus sensible que le gel d’agarose pour détecter une immunoglobuline monoclonale
  • anomalie qualitative ou quantitative peuvent apparaitre sur le profil de l’EPS dans les zones correspondant à ces 6 fractions. Il peut exister, par exemple,
  • une hypoalbuminémie dans une dénutrition,
  • une augmentation des α1 et des α2-globulines au cours du syndrome inflammatoire
  • une augmentation des β-globulines dans les carences martiales
3
Q

EPP : principe ? principale raison pour laquelle elle est réalisée ? valeurs usuelles :
albumine ?
α1-globuline : (α1-trypsine + orosomucoïde) :
α2-globuline : (haptoglobine + céruloplasmine + CRP) ?
β-globuline (transferrine + IgA + bêta-lipoprotéine) ?
γ-globuline : (IgE + IgM + IgG + IgD) ?

A

Migration électrophorétique des protéines du sérum ou des urines sur un support d’agarose : Ig monoclonales homogènes dans leur charge et leur PM
=> bande étroite supplémentaire sur gel = pic étroit après intégration densitométrique
=> quantification
(VIGILANCE A L’INTERPRETATION : pas de bande supplémentaire si migration au sein des bandes normales ou trop faible concnetration mais excrétion urinaire souvent ; les techniques très sensibles peuvnet dépister des Ig non relevantes cliniquement en faible quantité)

recherche d’une immunoglobuline monoclonale
> migre la plupart du temps dans la zone des γ-globulines
(parfois bêta ou alpha2-globuline)

Plusieurs volets
> tracé électrophorétique : visualise le profil protéique du patient : albumine, alpha1, alpha 2, bêat, gamma-globuline

> quantités : en % et en valeurs absoues

Analyse quantitatve
albumine : 38-48 g/L
α1-globuline : (α1-trypsine + orosomucoïde) : 1-3 g/L
α2-globuline : (haptoglobine + céruloplasmine + CRP) = 4-9 g/L
β-globuline (transferrine + IgA + bêta-lipoprotéine) : 5-10 g/L
γ-globuline : (IgE + IgM + IgG + IgD) : 7-15g/L

Analyse qualitative : se fait grâce au trait électrophorétique
> tracé anormal
-pic pointu à base étroire en bêta ou gamma : gammapathie monoclonale
-augmentation globale et homogène des gammaglobulines “en dome” : gammapathie polyclonale
- effondrement des gammaglobulines : hypogammaglobulinémie

4
Q

Quand réaliser une électrophorèse des protéines plasmatiques ?

A
  • protidémie élevée (éliminer déshydratation)
  • infections à répitition des voies aériennes supérieures et pulmonaires car Ig polyclonaux effondrés
  • douleurs osseuses non traumatiques sans anomalies à l’examen radiologqiue standard
  • polyarthrite inexpliquée
  • adénopathie, splénomégalie
  • neuropathoe périphérique inexpliquée
  • purpura vasculaire
  • anormalies de l’hémogramme sans cause évidente (principalement anémie, lymphopénie isolée ou hyperlymphocytose)
  • vitesse de sédimentation élevée avec CRP normale (en dehors de la grossesse, en tenant compte de l’âge)
  • hypercalcémie (corrigée en fonction de l’albuminémie/protidémie)
  • insuffisance rénale récente sans obsatcle
  • protéinurie significative (> 0,5g/L)
  • certaines anomalies osseuses radiologques : fractures vertébrales suspecte, fracture pathologique, géodes
5
Q

présentation clinique qui évoque une hémopatie maligne?

A

douleurs osseuses, altération de l’état général, adénopathie, syndrome tumoral

6
Q

Symptômes ou signes biologiques qui amènent à suspecter une dysglobulinémie et à réaliser des examens complémentaires

A

→ signes évocateurs d’un myélome

→ signes en rapport avec l’immunoglobuline

  • syndrome d’hyperviscosité : accidents thrombotiques artériels ou veineux, signes neurologiques (céphalées, troubles du comportement), signes ORL (vertige, nystagmus), signes ophtalmologiques (baisse de l’acuité visuelle), signes cardiovasculaires (hypotension orthostatique, insuffisance cardiaque)
  • manifestations auto-immunes: AHAI, anticoagulant circulant, facteur rhumatoïde augmenté, thrombopénie autoimmune, cryoglobulinémie, agglutinine froide
  • VS augmenté +++
  • hyperprotidémie totale

→ signes évocateurs de maladie de Waldenström

  • signes généraux : asthénie
  • syndrome lymphoprolifératif : adénopathie et hépatosplénomégalie
  • syndrome hyperviscosité
  • neuropathie périphérique
  • signes évocateurs d’une baisse des Ig : infections à répétition, notamment bactéreinnes

TOUS ces signes doivent conduie à réaliser une EPP

7
Q

Diagnostic d’une dysglobulinémie ?

A

→ EPP
pic étroit et symétique dans la zone des gamma-globulines

Absence de pic étroit à l’électrophorèse ne permet pas d’écarter le diagnostic de myélome (à chaîne légère [10% des myélomes] ou non sécrétant)

→ A l’immunofixation : par la confirmation du caractère monoclonal de l’Ig, et de son typage

  • Ig de structure normale mais en quantité augmenté : Ig complète, IgA, IgM, IgD, IgE
  • IgG : chaînes légères ou lourdes
  • Ig entière avec chaînes libres monoclonales sériques ou urinaires

→ Le dosage pondéral des Ig permet de rechercher un effondrement des autres fractions protéiques

8
Q

Autres examens complémentaires à réaliser / dysglobinémie ?

A

→ biologique
> hémogramme et VS
> Bilan rénal : ionogramme sanguin et urinaire, créatinémie, urée sanguine
> protéinurie des 24h : systématique en cas de gammapathie monoclonale. En cas de résultat élevé, il faudra alors réaliser une électrophorèse urinaire (EPU) et une immunofixation de protéines urinaire (IPU) afin de typer la protéinurie et de rechercher une protéine de Bence Jonces
> bilan phsophocalcique
> dosage de la bêta2-microglobulinémie

→ MYELOGRAMME par ponction sternale

→ radiographie osseuse

9
Q

Gammapathie monoclonale de signification indéterminée : MGUS

A

gammapathie monoclonale la plus fréquente : 3% des plus de 70 ans

  • lymphocprolifération bénigne, mais c’est un diagnostic d’éimination +++
  • réaliser les mêmes examens complémentaires que dans le myélome afin de déterminer une pathologie maligne
  • Découverte fortuite +++
  • Contextes : infections virales (EBV, CMV, VIH, VHC..), MAI, infections bactériennes (tuberculose, endocardites, H. pylori), parasitaires (leismaniose, paludisme, transplantation (30%), cancers épithéliaux

•MGUS = Ig monoclonale=secrétée par un clone de LB=tumeur bénigne (parfois « pré-malin »)

•Evolution:
–Disparition spontanée : 2%
–1% par an évolue en hémopathie (~10% au total): myélome ++, lymphome, LLC, Waldenstrom..

> Surveillance : tous les 3 mois pendant 1 an puis tous les 6 mois, puis 1 fois/an si la MGUS est stable

10
Q

Critères de diagnostic de la MGUS ?

A
  • patients asymptomatiques : pas d’AEG ni douleurs osseuses
  • taux peu élevé du composant monoclonal (<30g/l = moins de 2 fois la normale supérieure): IgG dans 75% des cas sans baisse du taux des autres fractions du dosage pondéral des Ig
  • PAS DE SIGNE DE CRAB (pas d’hypercalacémie, pas d’atteinte rénale, pas d’anémie, pas d’atteinte osseuse)
  • biologie normale : calcémie, créatinémie, absence d’anémie, bêta2-microblobuline normale
  • protéinurie faible ou nulle (< 1g/j) avec protéine de Bence-Jones rarement retrouvée (pronostic péjoratif dans ce cas)
  • plasmocytose médullaire < 10% sur myélogramme, avec plasmocytes non dysmorphiques
  • stabilité du pic mnoclonal et absence d’évolutivité dans le temps : la MGUS n’est affirmée qu’après un recul de 1 an au minimum
11
Q

Risque de MGUS ?

A
-possible évolution vers une hémopathie maligne (15% à 10 ans)
> myélome multiple = maladie de Kahler
> maladie de Waldenström
> Lymphome non Hogkinien
> Leucémie lymphoïde chronique

Facteurs de risque

  • pic monoclonal initialement élevé
  • isotype IgA ou IgM (MGUS non IgG)
  • plasmocytose > 5%
  • hypogammaglobulinémie associée
  • protéinurie de Bence Jones détectée
  • Dosage des chaines légères libres sériques : ratio kappa/lambda anormal (< 0,26 ou > 1,65)
12
Q

Facteurs de risque d’évolution maligne de MGUS ?

A
  • pic monoclonal initialement élevé
  • isotype IgA ou IgM (MGUS non IgG)
  • plasmocytose > 5%
  • hypogammaglobulinémie associée
  • protéinurie de Bence Jones détectée
  • Dosage des chaines légères libres sériques : ratio kappa/lambda anormal (< 0,26 ou > 1,65)

•MGUS = Ig monoclonale=secrétée par un clone de LB=tumeur bénigne (parfois « pré-malin »)

•Evolution:
–Disparition spontanée : 2%
–1% par an évolue en hémopathie (~10% au total): myélome ++, lymphome, LLC, Waldenstrom..

> Surveillance : tous les 3 mois pendant 1 an puis tous les 6 mois, puis 1 fois/an si la MGUS est stable

13
Q

Surveillance d’une MGUS?

A

surveillance régulière
> rythme : tous les 3 mois pendant 1 an puis tous les 6 mois, puis 1 fois/an si la MGUS est stable
> surveillance clinique : état général, recherche de douleurs osseuses, de syndrome tumoral
> surveillance paraclinqiue : hémogramme, EPP, créatininémie, calcémie, protéinurie des 24h, protéinurie de Bence-Jones +/- radiographies osseuses

14
Q

Lymphocproliférations malignes

A

-Myélome multiple
-Leucémie lymphoïde chronique
-Lymphomes
> Lymphome non-Hodgkinien
> Maladie de Hodgkin
> Lymphome de Burkitt
> Lymphome cutané
-Maladie de Waldenström

15
Q

Maladie de Waldenström (non au programme de l’internat)

A

-hémopathie maligne rare caractérisée par une prolifération mixte lymphoplasmocytaire sécrétant une IgM monoclonale

  • translocations chromosomiques : gènes des chaînes lourdes/proto-oncogènes (cmyc, bcl2, PAX5)
  • cellules tumorales = lympho-plasmocytes à IgM (mb et sécrétés)
  • blocage de la commutation de classe et baisse des autres isotypes

-Activité Ac parfoirs connue
> anti-I (AHAA ou maladie des agglutinines froides)
> anti-MAG (neuropathe périphérique sensitive)

  • nombreuses conséquences de l’hyperviscosité et des chaînes légères libres
  • surtout les hommes

-clinique :
> asymptomatique le plus souvent
> AEG parfois
> Syndrome tumoral
> Syndrome d’hyperviscosité
> Neuropathie périphérique sensitive, symétrique
> Syndrome d’insuffisance médullaire rare
> Pas de lésion osseuse, contrairement au myélome

-examens paracliniques
> Hémogramme : anémie normochrome arégérative avec hématies en rouleaux, hyperleucocytose, plaquettes normales ou diminuée
> VS très augmentée : > 70 mm la 1ere heure
> hyperprotidémie
> EPP : pic monoclonal en gamma
> Immunofixation : IgM monoclonale avec chaine légère kappa dans 80% des cas
> Protéinurie faible, parfois présence de protéinurie de Bence-Jones et de chaînes libres dans les urines
> myélogramme :
- infiltration lymphoïde polymorphe de la moelle avec lymphoplasmocytaire
-excès de mastocytes et d’éosinophiles

Evolution : lente et chronique avec une médiane de survie de 10 ans
Facteurs de mauvais pronostic : âge > 65 ans, hypoalbuminémie, élévation de la bêta 2-microglobuline, cytopénie

Complication :

  • neuropathie périphériqe
  • infetions
  • amylose AL
  • hyperviscosité : faire un fond d’oeil régulièrement
  • complications rénales
  • transformation en lymphome de haut grade de grande malignité, de mauvais pronostic

Traitement

  • abstention thérapeutique en cas de forme asymtomatique avec un pic monoclonal
  • chimiothérapie en cas d’ascension du pic monoclonal
  • traitement symptomatique des complications
16
Q

Amylose AL : définition?

A
  • pathologie caractérisée par un dépot de protéines insolubles dans les tissus
  • on n’évoquera que l’amylose AL = amylose à dépôts de chaînes légères d’immunoglobuline
  • seule à entrapiber un pic monoclonal sur EPP
  • en général, elle est secondaire à une gammapathie monoclonale
17
Q

Amylose AL : signes cliniques? examens complémentaires ?

A
  • AEG
  • atteinte rénale : insuffisance rénale, syndrome néphtotique
  • atteinte neurologique : neuropathie périphérique, syndrome du canal carpien
  • atteinte cardiaque : insuffisance cardiaque, troubles du rythme
  • atteinte digestive : macroglossie, malabsorption, ascite, hépatomégalie
  • atteinte cutanée : pétéchies, purpura, nodules
  • arthralgies

examens complémentaires
> hémogramme : anémie
> bilan rénal : insuffisance rénale, protéinurie
> EPP : pic monoclonal

18
Q

Diagnostic de l’amylose AL?

A
  • histologie : biopsie des glandes salivaires accessoires

- dépot amyloïdes qui apparaissent en vert-jaune après coloration au ROUGE CONGO

19
Q

Complications de l’amylose AL?

A
  • cardiaque : insuffisance cardiqaue, mort subite
  • rénale : insuffisance rénale
  • articulaire : arthropathie
20
Q

Hypogammaglobulinémies : définition?

A

-définissent par un taux de gammaglobulines < 5g/L

21
Q

Hypogammaglobulinémie : EPP?

A
  • taux effodnré de gammaglobulines (<5g/L)

- tracé plat dans les gammaglobulines

22
Q

Hypogammaglobulinémie : causes ?

A
  • syndrome lymphoprolifératif = myélome à chaine légère
  • déficit B primitif : hypogammaglobulinémie constitutionnelle, agammaglobulinémie (maladie de Bruton)

Immunosuppression acquise : plasmaphérèse récente, traitement immunosuppresseurs dont corticoïdes

  • atteintes médullaires : néoplasie, toxiques, radiothérapie
  • carence nutritionnelle : fuite rénale (syndrome néphrotique, entérocolopathie exsudative, grands brulés)
23
Q

Hypergammaglobulinémie polyclonales : définition ? EPP?

A
  • augmentation des gammaglobulines qui concerne tous les types de gammaglobulines
  • consécutive à une stimulation polyclonale des lymphocytes B

-EPP montre
> une fraction en gammaglobuline augmentée
> un tracé montrant une augmentation “en dôme” des gammaglobulines avec un aspect “bêta-gamma” (augmentation des bêta et γ)

Il s’agit d’une stimulation polyclonale des lymphocytes B quel qu’en soit le mécanisme, qui peut être :
– une affection hépatique chronique : cirrhose alcoolique (augmentation plus importante des IgA avec bloc β-γ), hépatites auto-immunes chroniques (hyper-IgG et IgA), cirrhose biliaire primitive, cirrhose post-hépatite, etc. ;
– une infection bactérienne chronique (abcès profond, endocardite, ostéomyélite, tuberculose, dilatations des bronches, etc.) ;
– une infection parasitaire : trypanosomiase, leishmaniose, etc. ;
– une infection virale, tout particulièrement par le VIH ;
– une maladie auto-immune : lupus érythémateux disséminé (environ 50 % des cas), maladie de Gougerot-Sjögren (60 %), polyarthrite rhumatoïde (50 %) sclérodermie, sarcoïdose, etc. ;
– une maladie tumorale : lymphome, leucémie myélomonocytaire ;
– une autre pathologie : certains médicaments et le diabète insulinodépendant.

24
Q

Hyperglobulinémies polyclonales : causes

A

toutes les causes de stimulation polyclonale des lymphocytes B
> affection hépatique chronique
> infection bactérienne chronique
> infection parasitaire (trupanosomiase)
> infetion virale : VIH
> maladie auto-immune : lupus érythémateux disséminé, maladie de Goujerot-Sjögren, PR, sarcoïdose
> Maladie tumorale : lymphome, eucémie myélomonocytaire
> autres : médicaments, diabète de type 1

25
Q
  • pic monoclonal en bêta avec hypogammaglobulinémie
  • hypo-alpha2-globulinémie
  • hyper-alpha1-globulinémie ou alpha 2
  • hyper alpha2- bêta- globulinémie
A
  • pic monoclonal en bêta avec hypogammaglobulinémie => myélome à IgA
  • hypo-alpha2-globulinémie => hémolyse
  • hyper-alpha1-globulinémie ou alpha 2 => syndrome inflammatoire
  • hyper alpha2- bêta- globulinémie => syndrome néphrotique

albumine : 38-48 g/L
α1-globuline : (α1-trypsine + orosomucoïde) : 1-3 g/L
α2-globuline : (haptoglobine + céruloplasmine + CRP) = 4-9 g/L
β-globuline (transferrine + IgA + bêta-lipoprotéine) : 5-10 g/L
γ-globuline : (IgE + IgM + IgG + IgD) : 7-15g/L

26
Q

Diagnostic d’une immunoglobuline monoclonale ?

A

1) EPP avec un pic dans les bêta ou les gammaglobulines
2) Immunofixation pour confirmer le daignostic ou préciser l’idotype

Le diagnostic de certitude est porté sur l’EPP et l’immunofixation.

Principales causes : maladie de Waldenström, MGUS, myélome

Autres causes d’EPP pathologiques : hypogammaglobulinémie et hyperglobulinémies polyclonale notamment

27
Q

D’après l’argumentaire des recommandations, tous les patients chez lesquels on découvre une immunoglobuline monoclonale devraient avoir les examens :

A
  • dosage des iG sérique
  • protéinurie et électrophorèse des protéines urinaires
  • hémogramme`
  • créatinémie
  • calcinémie
28
Q

En cas de pic à IgG ou à IgA : quels tests ?

A

biologqiue : NFS, plaquettes, CRP, créatinémie, calcémie corrigée, protéinurie

radiographie : crâne, throrax, bassin, rachis

29
Q

En cas de pic à IgM: quels tests ?

A

NFS-plaquette, créatinémie, protéinurie, LDH

-radio thorax, échographie abdominale (recherche d’adénopathie, splénomégalie)

30
Q

Devant une immunoglobuline monoclonale, chez un patient asymptomatique : distinction entre MGUS et hémopathie maligne : quel bilan, étiologqiue en 1re intention ?

A

-hémogramme, créatinémie et calcémie et un bilan osseux radiographique complet incluant les os longs

-examens biologiques doivent comporter :
> hémogramme
> créatinmie
> calcémie corrigée si IgG ou IgA // LDH si IgM

2e ligne : prescription du dosage des chaines légères libres

La protéinurie de Bence Jones n’a pas à être demandée.

En cas d’IgG et d’IgA monoclonales, les radiographies osseuses sont systématiques.

31
Q

Gammapathie monoclonale : propriétés des Ig à l’origine des complications cliniques ?

A
  • forte concentration et aggrégabilité => hyperviscosité du sang
  • dépot tissulaire de chaîne légère => amylose
  • cryoprécipitations et lésions tissulaires
  • production de cytokines IL-6 par les LyB : activation des ostéoclastes et lyse osseuse
32
Q

Immunofixation et immunoélectrophorèse : pièges méthodologiques communs aux deux techniques ?

A
  • bande d’Hb si hémolyse, de fibrinogène en cas de coagulation insuffisante
  • phénomène de zone et redissolution du précipité en cas de forte concentration de l’Ig monoclonale
  • mauvaise migration des gros polymères d’IgM
  • précipitation à température ambiante des cryoglobulines
  • concentration urinaire des chaînes légères libres, non visibles dans le sétrum
  • chaînes lourdes rares ε ou δ non recherchées en routine

Comparaison des deux techniques
IEP : technique de référence, cout moindre, maison, 2 jours
IF : rapide (3h), meilleure résolution (plus facile à interpréter), semi-automatisable

33
Q

Maladies des chaînes lourdes

A

-rares
→ chaînes lourdes α
- diarrhée chronique et malabsorption
- dans les régions à forte endémie d’infections digestives (pourtout méditerranéen, moyen orient, amérique latine)
- chaîne alpha libre sérique et infiltrat lympho-plasmocytoïde de la lamina propria du grêle et des gagnglions mésentériques

→ chaînes lourdes γ

  • altération de l’état général, fuèvre, adénopathies, hépatosplénomégalie
  • souvent associé à une MAI

→ chaînes lourdes µ : forme de LLC

34
Q

Cryoglobulines

A

Ig précipitent à une température < 37°C

Mise en évidence : observation d’un précipité d’aspect très variable dans un sérum maintenu à 4°C < 7 jours
Importance majeur du transport et du prélèvement

Purification du cryoprécipité : successions de précipitations à 4°C et redissolutions à 37°

Etude qualitative : immunofixation à 37° du cryoprécipité

Classification
Type I : monoclonale pure (myélome, Waldenström, LLC)
Type IIa : une Ig monoclonale + Ig polyclonales
Type IIb : plusieurs Ig oligoclonales + Ig polyclonales
Type III: Ig polyclonales uniquement

Signes cliniques : cutanés essentiellement mais aussi arthralgie, neuropathie
purpura pétéchial, syndrome de Raynaud, erythocyanose ou nécrose des extrémités, rôles +++ du froid

35
Q

Classification des MGUS

- MGUS no IgM

A

→ MGUS non IgM

  • protéine monoclonale < 30 g/L
  • plasmocytose médullaire < 10%
  • PAS de dommage d’organes en lien avec la dyscrase plasmocytaire (CRAB ou amylose)

Moelle osseuse : son analyse peut être reportée chez les patients de faible risque

  • Ig de type igG
  • protéine monoclonale < 15 g/L
  • ratio CLL frelate normal

Risque de progression 1% par an

36
Q

Classification des MGUS

- MGUS IgM

A

→ MGUS IgM

  • -protéine monoclinale < 30g/L
  • lympohplasmocytose médullairie < 10%
  • PAS de dommage d’organe encline avec la dyscrasie lymphoplasmocytaire (anémie, hyperviscosité, lymphadénopathie, hépatosplénomégalie)

Risque de progression 1-5%/an

37
Q

Classification des MGUS

- MGUS LC MGUS

A
  • ratio CLL anormal < 0,26 iu > 1,65
  • CLL impliquée élevée (κ élevée avec rail > 1,65 ou λ élevées avec ratio < 0,26)
  • pas d’Ig monoclonale entière en IFE
  • PAS de dommage d’organe en lien avec le désordre plasmocytaire (CRAB ou amylose)
  • plasmocytose médullaire < 10%
  • protéine monoclonale urinaire < 500 mg/24h

Risque de progression 0-3%/an

DOSAGE : sérique
TECHNIQUE : néphélémétrique ou turbidimétrique
SENSIBILITE : qq mg/L
Ration κ/ λ : témoin de monoclonalité

38
Q

Histoire naturelle du myélome

A

MGUS → Myélome asymptomatique → Myélome multiple

MGUS
- 3-4% population > 50%
- Risque de progression vers MM ou désordre associé 
Facteurs de risque : 
-pic monoclonal initialement élevé
-isotype IgA ou IgM (MGUS non IgG)
- plasmocytose > 5%
- hypogammaglobulinémie associée
- protéinurie de Bence Jones détectée
- Dosage des chaines légères libres sériques : ratio kappa/lambda anormal (< 0,26 ou > 1,65)

MYELOME ASYMPTOMATIQUE (ou indolent)
- Protein monoclonale ≥ 30g/L (IgG ou IgA) ou protéine monoclonale urinaire ≥ 500 mg/24h
et/ou
10% ≤ plasmocytes médullaires < 60%
ET pas de CRAB
→ abstention thérapeutique
Surveiller les chaînes légères (> 100 mg/L : considérer comme myélome)

MYELOME 
⚠ CRAB
C : Calcium  (> 2,75 mmol/L)
R : Insuffisance Rénale (DFG < 40 mL/mn)
A : Anémie (< 100 g/L)
B : Bone (Os) : lésions > 5 mm (scanner, IRM, Pet-scan….)
  • Protéine monoclonale
  • Plasmocytose médullaire ≥ 10%
  • Signes CRAB
  • Protéine monoclonale ou non
  • Plasmocytose médullaire ≥ 60% ⚠
  • Pas de CRAB

Myélome à chaine légère
•Pas de protéine monoclonale
•Plasmocytose médullaire ≥ 10%
•Pas de CRAB mais CLL > 100 mg/L ⚠

Myélome non sécrétant
•Pas de protéine monoclonale
•Plasmocytose médullaire ≥ 10%
•Pas de CRAB mais lésion focale IRM ⚠

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