Investigations exam 1 : FSC/Gazométrie sanguine/ Hémocultures/ Saturométries/ Vitesse de sédimentation Flashcards Preview

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Flashcards in Investigations exam 1 : FSC/Gazométrie sanguine/ Hémocultures/ Saturométries/ Vitesse de sédimentation Deck (70)
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1
Q

Interprétez un hémogramme : GB

A

globules blancs, Démontre une infection si élevés

2
Q

Interprétez un hémogramme : HB

A

Hémoglobine, anémie

3
Q

Interprétez un hémogramme : Quand toutes les cellules sont augmentées

A

déshydratation

4
Q

Interprétez un hémogramme : VGM

A

volume glomérulaire moyen

  • Constante érythrocytaire la plus utile dans l’appréciation des anémies
  • Micro ou macrocytose
5
Q

Interprétez un hémogramme : TGMH

A

teneur moyenne en hémoglobine

  • N’apporte guère plus d’information que le VGM
6
Q

Interprétez un hémogramme : CGMH

A
  • concentration glomérulaire moyenne en hémoglobine
    • Hypochronie,anémie dûe à des carences en fer
7
Q

Nommez les leucocytes (5)

A
  • Neutrophile : Bactérien ou démargination
  • Lymphocytes
  • Monocytes
  • Eosinophiles : infection parasitaire ou asthme/manifestation allergique importante
  • Basophiles
8
Q

Nommez les fonctions des : GR (érythrocytes) (3)

A
  • Fonction essentielle : transport de l’O2 aux tissus et ramener le CO2 aux poumons -> le tout est assuré par l’Hb
  • Assurer le maintien de l’état fonctionnel de l’Hb grâce à un appareil enzymatique réducteur capable de lutter contre l’oxydation irréversible du fer hémoglobinique
  • Maintenir une grande déformabilité afin de pouvoir franchir les capillaires (3 microns de diamètre)
9
Q

Nommez les fonctions des : Polynucléaires neutrophiles (GB) (5)

A
  • Margination (première étape de la migration)
    • une partie des neutrophiles adhèrent à l’endothélium vasculaire et donc ne paraissent pas lors du décompte leucocytaire -> possible détachement de la paroi lors d’émotions ou autres circonstances
  • Diapédèse et chimiotaxie
    • ceci permet de A : franchir la paroi des vaisseaux (diapédèse) et B : gagner l’épicentre des réactions tissulaires inflammatoires
  • Opsonisation et phagocytose
    • Faciliter la phagocytose via l’opsonisation
  • Bactéricidie
    • augmentation de la consommation en O2 du phagocyte activé -> accumulation de dérivés nocifs de l’O2 -> intoxication ou lyse des bactéries
  • Digestion intracellulaire
    • attaque de la bactérie tuée à membrane lésée par les hydrolases (enzymes déversés autour de la substance ou du corpuscule à éliminer)
10
Q

Nommez les fonctions des : Polynucléaires éosinophiles (GB) (2)

A
  • Mobilité et phagocytose
  • Réactions immunitaires et allergiques
11
Q

Nommez les fonctions des : Polynucléaires basophiles (GB) (2)

A
  • Réservoir d’histamine et peut-être d’héparine
  • Possible rôle analogue pour les réactions allergiques à IgE
12
Q

Nommez les fonctions des : Monocyte (GB) (2)

A
  • **Devient un histiocyte lors du passage du sang -> tissu ET peut devenir macrophage
  • Phagocytose : fonction principale
  • Rôle dans l’immunisation humorale et cellulaire -> cellule présentatrice d’antigène
13
Q

Nommez les fonctions des : Lymphocyte (GB) (3)

A
  • Lymphocyte T : immunité cellulaire
  • Lymphocyte B : immunité humorale (production d’anticorps)
  • Rôle essentiel dans l’hémostase
14
Q

Reconnaitre la présence d’une anémie sur une formule sanguine

A
15
Q

Décrire le type d’anémie en fonction du VGM (Volume globulaire moyen)

A
  • > 100 fL : Macrocytaire (Gros GR)
  • 80-99 fL : Normocytaire (GR de volume normal)
  • < 80 fL : Microcytaire (Petits GR)
16
Q

Décrire le type d’anémie en fonction du CGMH (2)

A
  • 320 - 360 mmol/L : Normochromie (GR de couleur normale)
  • < 320 mmol/L : Hypochromie (GR pâles)
17
Q

Nommez les causes d’anémie : Normochrome, normocytaire (2)

A
  • Hémorragie aigüe
  • Hémodilution
18
Q

Nommez les causes d’anémie : Hypochrome, microcytaire (2)

A
  • Anémie ferriprive (hémorragie chronique -> perte chronique de fer)
  • Thalassémies
19
Q

Nommez les causes d’anémie : Macrocytaire (4)

A
  • Déficit en vitamine B12
  • Déficit en folates
  • Alcoolisme (malnutrition)
  • Hémolyse
20
Q

Nommez les causes d’anémie : Normochrome, microcytaire (1)

A

Rare; associée à des phénomènes inflmmatoires chroniques

21
Q

Expliquer la signification d’une leucocytose (4)

A
  • La leucocytose exprime le taux de globules blancs dans le sang en augmentation
  • peut être due à la présence d’une infection dans l’organisme
  • peut être caractérisée par une augmentation du nombre de polynucléaires
    • Neutrophiles
    • Éosinophiles
    • Basophiles
    • ou du nombre de lymphocytes ou monocytes.
  • est une anomalie de l’hémogramme caractérisant une maladie.
22
Q
A
23
Q

Nommez les causes de leucocytose (3)

A
  • Infection
  • Inflammation
  • Démargination de stress
24
Q

Nommez les causes d’une augmentation : Les polynucléoses neutrophiles

A
  • Certains états physiologiques (naissance, grossesse, menstruation, exercice violent)
  • Lors d’états pathologiques
    • principalement une infection microbienne (abcès ou septicémie)
    • une maladie inflammatoire
    • une nécrose tissulaire
    • un cancer ou un sarcome
    • tabagisme
25
Q

Nommez les causes d’une augmentation : Les polynucléoses éosinophiles (2)

A
  • 2 causes principales
    • l’allergie
    • parasites
  • ***Beaucoup moins fréquemment l’éosinophilie est rapportée à une périartérite noueuse, une maladie de Hodgkin ou un cancer
26
Q

Nommez les causes d’une augmentation : Les polynucléoses basophile (1)

A

**très rare

  • Leucémie myéloïde chronique
27
Q

Nommez les causes d’une augmentation : L’hyperlymphocytose

  • enfants
  • adultes ou personnes âgées
A
  • enfants : au cours de maladies infectieuses virales ou bactériennes (surtout la coqueluche)
  • adultes ou personnes âgées : lors de leucémie lymphoïde chronique et de maladie de Waldenström.
28
Q

Expliquer les différences entre un gaz capillaire et un gaz artériel : selon l’endroit

A
  • Un gaz artériel
    • est habituellement fait au niveau de l’artère radiale ou sinon de l’artère fémorale au niveau du pli de l’aine.
  • Le gaz capillaire
    • peut être fait au niveau de différents endroits. Chez les nouveau-nés il est habituellement fait au niveau du talon. Dès l’âge de un an et jusqu’à l’âge adulte, il peut être fait au bout du doigt.
29
Q

La différence entre les résultats du gaz artériel et capillaire vient de quoi?

A
  • du fait que la différence de la pression partielle d’oxygène (pO2) est plus grande dans le sang capillaire que dans le sang artériel.
  • En effet, par rapport à la pO2 du sang artériel, la pO2 du sang capillaire est plus basse d’environ 20 mm Hg à 30 mm Hg.
30
Q

Nommez les avantages (2) et désavantages (4) de la gazométrie artérielle

A
  • Avantages :
    • Méthode de référence
    • À préconiser si hémodynamie instable (PaO2 plus précise)
  • Désavantage
    • Invasif
    • Plus difficile d’accès
    • Complications : thrombose, hématome, dissection artérielle, douleur, risque de piqure accidentelle
    • Doit être fait par un médecin
31
Q

Nommez les avantages (4) et désavantages (2) de la gazométrie capillaire

A
  • Avantages
    • Utile chez les enfants
    • À préconiser si hémodynamie stable
    • Peu douloureux, simple, non invasif
    • Peut être fait par infirmière
  • Désavantages
    • Plusieurs facteurs d’influence : application ou non de chaleur avant échantillonnage, présence de bulles d’air, temps d’entreposage, exposition à l’air libre
    • PaO2 moins précise
32
Q

Une gazométrie est pertinente dans les contextes cliniques suivants (4)

A
  • Suspicion d’intoxication
  • Baisse de l’état de conscience
  • Hémodynamie instable
  • Troubles respiratoires (hypo ou hyperventilation)
33
Q

On pratique une hémoculture dans le but de diagnostiquer quoi?

A

On la pratique lors d’une suspicion de la dissémination sanguine d’une infection

  • Donc pour diagnostiquer une bactériémie et/ou une septicémie
34
Q

C’est quoi le but de faire une hémoculture? (4)

A
  • Mettre en culture sur des milieux appropriés la présence de l’agent ou des agents responsables d’infections bactériémiques ou septicémiques
  • Affirmer une infection sanguine généralisée
  • Différencier une bactériémie d’une septicémie
  • Effectuer un antibiogramme –> orienter le choix d’ATB
35
Q

Quand prescrire une hémoculture?

A
  • Fièvr eimportante avec frissons (Avec parfois signes digestifs)
  • Cause initialement inconnue
  • Attention!!! possible bactériémie sans fièvre
    • Surtout chez les personnes âgées –> donc on fait hémoculture si :
      • Altération générale
      • Absence de foyer infectieux
36
Q

Nommez les critères pour diagnostiquer une bactériémie (2)

A
  • 2/3 hémocultures + si germes opportunistes

OU

  • 1/3 hémoculture + si germes pathogènes spécifiques connus pour causer des infections

**mais normalement, lorsque 1/3 culture est + -> il s’agit à priori d’une contamination

37
Q

Décrire : Hémocultures - (4)

A
  • Aucune bactériémie OU
  • Infection non causée par une bactérie ou un champignon OU
  • Microorganisme à croissance très lente ou nécessitant des conditions très spécifiques pour la culture OU
  • Mauvais protocole ou antibiothérapie pré- prélèvements
38
Q

Décrire : Hémocultures + (2)

A
  • Bactériémie (si critères rencontrés) OU
  • Pseudo bactériémie par contamination
39
Q

Vrai ou Faux

Seulement les bactéries, mycètes et virus poussent lors des hémocultures.

A

Faux

Virus ne poussent pas.

Donc une infection virale disséminée dans le sang NE PEUT PAS ÊTRE DIAGNOSTIQUÉE lors de l’hémoculture

40
Q

Expliquez le principe de la saturométrie (4)

A
  • L’oxymètre, placé le plus souvent au bout du doigt, émet une lumière pulsatile en direction des tissus et de la circulation capillaire.
  • La lumière pulsatile est réfractée et réfléchie par le sang puis recaptée au niveau de la sonde.
  • Par une équation complexe, l’indice de réfaction du sang est calculé.
  • Celui-ci variera en fonction de la SaO2.
41
Q

Nommez les avantages de la saturométrie (3)

A
  • Techniquement simple, non invasif
  • Mesures fiables de SaO2
  • Permet un monitoring continu, en temps réel
42
Q

Nommez les limitations de la saturométrie (4)

A
  • L’efficacité de l’oxymètre est tributaire de l’état hémodynamique du membre perfusé (doigt). Elle est diminuée par :
    • des doigts trop froids
    • une mauvaise perfusion
    • des artéfacts de mouvements
    • Technique vulnérable aux anémies
  • Ne permet pas de faire la différence entre la SaO2et la SaCO (saturation en monoxyde de carbone)
  • Toutes conditions pouvant influencer l’indice de réfraction calculé par l’oxymètre joue en défaveur du clinicien
    • Œdème
    • Ictère
    • Peau épaisse
    • Traumatisme
43
Q

Pour une PaO2 de 60 mmHg, la saturométrie est de combien?

A

90%.

44
Q

Remplir

A
45
Q

Nommer les grandes catégories de causes associées à une augmentation importante de la vitesse de sédimentation.

A
  • Maladies inflammatoires
  • Néoplasies généralisées
  • Hyper-gammaglobulinémies
46
Q

Décrire : Cytolyse hépatique

A
  • L’inflammation prédominante au sein du lobule hépatique crée de la souffrance hépatocytaire qui se manifeste par une cytolyse hépatique
  • une augmentation des AST/ALT (aminotranséfrases) qui sont relâchées lors de souffrance hépatocytaire par altération de la perméabilité membranaire ou lors de nécrose hépatocytaire par le bris de l’intégrité membranaire.
47
Q

Décrire : Cholestase

A
  • L’inflammation prédominante autour des canalicules biliaires dans l’espace porte entraine un phénomène de cholestase
  • caractérise par une élévation de la phosphatase alcaline (une enzyme se trouvant sur le versant canaliculaire des hépatocytes et dans les canalicules biliaires) et par l’élévation du taux de bilirubine conjuguée.
  • La cholestase est due à une obstruction des voies biliaires ou à une diminution de la sécrétion de la bile par atteinte des hépatocytes.
48
Q

Un tableau mixte de choléstase et de cytolyse implique à la fois une insulte hépatocellulaire et une obstruction des voies biliaires.

Nommez des exemples (3)

A
  • hépatopathie alcoolique
  • une cholangite sclérosante primitive
  • une cholangite biliaire primitive
49
Q

Élaborer un diagnostic différentil pour une cholestase (10)

A
  • Cholédocholithiases
  • Hépatites
  • Cirrhoses
  • Lésions occupants de l’espace (carcinome hépatocellulaire)
  • Maladies infiltratives (amyloïdose, sarcoïdose, tuberculose, métastases, abcès)
  • Hépatite syphilitique
  • Hépatite alcoolique
  • Sepsis
  • Cholangite sclérosante primitive
  • Cholangite biliaire primitive
50
Q

Élaborer un diagnostic différentil pour une cytolyse (10)

A
  • Intoxication à l’acétaminophène
  • Hépatite virale aigue
    • (hépatites A, B,C,D,E ; herpès simplex ; Virus Epstein-Barr ; virus varicella zoster ; cytomégalovirus ; exacerbation aigue d’une hépatite B virale chronique)
  • Hépatite alcoolique
  • Hépatite auto-immune
  • Maladie de Wilson
  • Hépatite ischémique
  • Syndrome de Budd-Chiari (occlusion des veines hépatiques, donc le retour veineux au cœur est compromis ou bloqué)
  • Syndrome veino-occlusif (forme du Budd-Chiari mais qui concerne les petites bifurcations des veines hépatiques)
  • Cholangite sclérosante primitive
  • Cholangite biliaire primitive
51
Q

Nommez des causes : Hyperbilirubinémie indirecte (3)

A
  • Augmentation de la destruction des globules rouges
  • Perturbation de la glycurono-conjugaison
  • Médicaments
52
Q

Nommez des exemples d’augmentation de la destruction des globules rouges (2)

A
  • Hémolyse (anémies hémolytiques)
  • Résorption d’hématomes
53
Q

Nommez des exemples de : Perturbation de la glycurono-conjugaison (3)

A
  • Ictère du nourrisson (insuffisance de glycoronyltransférase)
  • Syndromede Gilbert (activité de la glycoronyltransférase est diminuée OU défaut de captation de la bilirubine indirecte par l’hépatocyte)
  • Syndromede Criggler Najjar (activité de la glycoronyltransférase est absente dans le type 1 ou très diminuée dans le type 2)
54
Q

Nommez des exemples de médicaments qui causent une hyperbilirubinémie indirecte (3)

A
  • Rifampicine
  • Acide vaspidique
  • Traitement VIH (atazanavir, indinavir)
55
Q

Nommez les causes d’une Hyperbilirubinémie directe (3)

A
  • Défaut de l’expression du transporteur canaliculaire de la bilirubine
    • Syndromede Dubin-Johnson
  • Choléstase extrahépatique
  • Choléstase intrahépatique
56
Q

Nommez des causes de choléstase extrahépatique (5)

A
  • Cholédocholithiases
  • Tumeurs intrinsèques et extrinsèques (cholangiosarcome)
  • Cholangite sclérosante primitive
  • Pancréatite aiguë ou chronique
  • Post chirurgical
57
Q

Nommez des causes de choléstase intrahépatique (7)

A
  • Hépatite virale
  • Hépatite alcoolique
  • Stéatohépatite non alcoolique
  • Cholangite biliaire primitive
  • Médicaments et toxines (ex :chlorpromazine, arsenic)
  • Sepsis et état d’hypoperfusion
  • Maladies infiltratives (amyloïdose, sarcoïdose, tuberculose, métastases, abcès)
58
Q

Nommez les signes classiques d’une dysfonction hépatocellulaire (5)

A
  • Baisse du taux de protrhombine (inférieur à 70% : risque hémorragique)
  • Augmentation bilirubinémie
  • Diminution de l’urée
  • Hypoglycémie si le foie ne fonctionne plus
  • Hypoalbuminémie
59
Q

Les indicateurs les plus couramment employés pour déceler les lésions au foie (lésions hépatocellulaires) sont quoi? (2)

A

l’alanine aminotransférase (ALT) et l’aspartate aminotransférase (AST)

60
Q

L’alanine aminotransférase (ALT) et l’aspartate aminotransférase (AST) sont retrouvés où?

A

Ces enzymes sont normalement présentes dans les cellules du foie; lorsque ces cellules sont endommagées, les enzymes s’en échappent et se retrouvent dans le sang.

61
Q
A
62
Q

Entre l’ALT et AST, lequel est le plus spécifique de l’inflammation du foie? Expliquez ()

A
  • L’ALT est considérée comme un indicateur plus spécifique de l’inflammation du foie, puisque l’AST est aussi présente dans d’autres organes, par exemple le coeur ou les muscles squelettiques.
63
Q

La mesure de l’ALT/AST est plus utile en aigue ou chronique?

A
  • En cas de lésion aiguë du foie, comme dans l’hépatite virale, les taux d’ALT et d’AST peuvent être utilisés comme mesure générale du degré d’inflammation ou de lésion au foie.
  • Ce n’est pas le cas quand il s’agit d’une maladie chronique du foie car ces enzymes peuvent être présentes à un taux tout à fait normal même en présence d’une cirrhose (cicatrisation du foie).
64
Q

Nommez le test le plus fréquemment utilisé pour déceler une obstruction dans le système biliaire

A


La phosphatase alcaline

65
Q

Expliquez la spécificité de la phosphatase alcaline au foie (3)

A
  • La phosphatase alcaline est non seulement présente dans la bile et dans le foie, d’où elle s’échappe dans le sang de la même façon que l’ALT et l’AST, mais on la trouve également dans d’autres organes comme les os, le placenta et l’intestin.
  • C’est pourquoi il est souvent utile de mesurer une autre enzyme qui ne se trouve pas dans ces organes, soit le gamma glutamyl transpeptidase (GGT) ou le 5’ nucléotidase (5’ NT) en même temps que la phosphatase alcaline, quand l’origine du taux élevé de phosphatase alcaline n’est pas claire.
  • Des anomalies dans la mesure du 5’ NT ou du GGT seraient alors le signe d’une maladie du foie ou des voies biliaires.
66
Q

C’est quoi l’utilité de la mesure de la bilirubine? (2)

A
  • Comme un taux élevé de bilirubine peut être présent dans plusieurs formes de maladies du foie ou de la bile, il ne donne pas d’indications très spécifiques.
  • Toutefois il est utile comme vrai test de fonctionnement du foie puisqu’il reflète la capacité du foie à extraire, à traiter et à sécréter la bilirubine dans la bile.
67
Q

L’albumine est fabriquée par quoi?

A

le foie

68
Q

Qu’est-ce qui peut influencer le taux d’albumine?

A
  • Beaucoup de facteurs peuvent modifier le taux d’albumine circulant dans le sang ; par exemple une maladie chronique du foie entraîne une diminution de la production d’albumine et par conséquent cause une baisse du taux d’albumine dans le sang.
  • L’albumine fait partie de la plupart des analyses sanguines automatisées (normal > 3.5 mg/dL).
69
Q

Décrire : Le temps de prothrombine (TP) et le INR (4)

A
  • ont des tests utilisés pour évaluer le temps de coagulation du sang.
  • Les facteurs de coagulation sont des protéines fabriquées par le foie; quand le foie est endommagé de façon significative, la production de ces protéines ne se fait plus normalement.
  • Le TP et le INR sont aussi des tests utiles de la fonction hépatique car il y a une bonne corrélation entre les anomalies dans la coagulation mesurées par ces tests et le degré de mauvais fonctionnement du foie.
  • Les valeurs de la TP sont habituellement exprimées en secondes et comparées à celles d’un patient témoin. (Un écart de +/- 2 secondes est normal.)
70
Q

Des tests hautement spécialisés peuvent être utilisés dans le but de vérifier plus spécifiquement la présence de certaines maladies du foie.

Nommez les (5)

A
  • Des anticorps, des protéines et des acides nucléiques spécifiques
    • peuvent être utilisés pour indiquer la présence de l’hépatite virale B (AgHBs, VHB ADN) ou C (ex. anticorps anti- VHC, VHC ARN).
  • Des augmentations du fer dans le sang, de la saturation de la transferrine et de la ferritine peuvent indiquer la présence d’une hémochromatose.
  • Chez les patients atteints d’un défaut du métabolisme du cuivre (maladie de Wilson), on trouve habituellement une déficience en céruloplasmine.
  • Un faible taux d’alpha 1 antitrypsine peut indiquer la présence d’une maladie des poumons ou du foie chez les enfants et chez les adultes due à un déficit en alpha 1 antitrypsine.
  • Des tests immunologiques
    • comme l’anticorps antimitochondrial peuvent suggérer la présence d’une cholangite biliaire primitive (CBP). Des anticorps antinucléaires et/ou anti- muscles lisses peuvent indiquer la présence d’une hépatite auto-immune.